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Migrants Threatened with Deportation to Libya, Lawyers Warn

Migrants Threatened with Deportation to Libya, Lawyers Warn

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May 9th, 2025

Migrants Threatened with Deportation to Libya, Lawyers Warn

B2
Please note: This article has been simplified for language learning purposes. Some context and nuance from the original text may have been modified or removed.

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Selon des avocats, les autorités américaines auraient dit à des migrants qu'ils pourraient être renvoyés en Libye. C'est un pays qu'ils ne connaissent pas et où il y a eu des problèmes avec les droits de l'homme. Un juge a rappelé qu'il fallait leur donner une chance de se défendre en justice avant de les renvoyer.

Des actions en justice ont lieu pendant que le gouvernement Trump veut expulser beaucoup de migrants. Parfois, ces migrants sont envoyés vers des pays dont ils ne sont pas citoyens. Par exemple, des personnes du Venezuela ont été envoyées dans une prison connue au Salvador, ce qui a été très critiqué.

Envoyer des personnes renvoyées en Libye, un pays où les migrants sont souvent maltraités, serait un grand pas dans les efforts du gouvernement pour que d'autres pays acceptent les personnes renvoyées des États-Unis.

Un responsable américain a dit mercredi qu'il y avait des projets pour envoyer des migrants en Libye avec un avion militaire, mais il n'a pas donné de détails sur la date du vol.

Des avocats qui aident les immigrants disent que des agents de l'immigration ont dit à certains de leurs clients, comme des personnes du Vietnam, du Laos et des Philippines, qu'ils seraient renvoyés en Libye. D'autres clients auraient appris qu'ils seraient envoyés en Arabie saoudite, d'après ce que disent les avocats.

Selon des avocats et des proches, des agents de l'ICE au Texas auraient demandé à six personnes détenues de signer un document pour accepter d'être renvoyées en Libye mardi matin.

Quand ils ont tous refusé, on les a mis chacun dans une pièce séparée et on les a attachés pour les forcer à signer, ont écrit les avocats.

Dans un autre cas, l'avocat d'un Philippin a écrit à l'ICE à San Antonio. Il a expliqué que son client savait qu'il risquait d'être envoyé en Libye. L'avocat a ajouté que son client "a peur d'être expulsé en Libye et doit donc avoir un entretien avant d'être expulsé."

Le juge dit que les migrants peuvent contester leur expulsion.

Les avocats sont allés au tribunal mercredi. Ils ont demandé au juge fédéral Brian E. Murphy, qui est au Massachusetts, d'intervenir. Le juge Murphy s'occupe en ce moment d'un procès contre l'administration Trump. Ce procès concerne le fait qu'elle renvoie des personnes dans des pays dont elles ne sont pas citoyennes.

En mars, il a décidé que même si les gens avaient utilisé toutes les options légales, on ne pouvait pas les renvoyer dans leur pays sans leur donner une chance importante de prouver que c'était dangereux pour leur sécurité.

Mercredi, il a dit que renvoyer quelqu'un en Libye "très bientôt" irait clairement "contre la décision de ce tribunal". Il a aussi demandé au gouvernement de donner des détails sur ces affirmations.

L'administration a envoyé des Vénézuéliens au Salvador. Elle a aussi renvoyé des personnes au Panama et au Costa Rica, même si elles n'étaient pas de ces pays.

Envoyer quelqu'un dans son pays pose des questions sur son droit à un procès juste et sur le risque qu'il ait de nouveaux problèmes, surtout au Salvador.

En plus de ces trois pays d'Amérique Centrale, l'administration Trump a dit qu'elle pensait à d'autres pays pour y renvoyer des gens. Quand on lui a demandé mercredi si la Libye pouvait être un de ces pays, l'administration n'a pas voulu répondre clairement.

Le président Donald Trump a posé ses questions au ministère de la Sécurité intérieure. La secrétaire du ministère, Kristi Noem, a dit qu'elle ne pouvait pas confirmer les informations qui disaient que des personnes allaient être envoyées en Libye.

Le gouvernement de Tripoli a dit qu'il n'avait pas d'accord avec les États-Unis pour prendre des migrants. Mais il a dit que d'autres groupes en Libye l'avaient peut-être accepté.

Cette déclaration semble parler du gouvernement opposé dans l'est de la Libye, dirigé par le chef militaire Khalifa Hifter. La Libye est séparée depuis plusieurs années entre deux gouvernements opposés, un à l'est et un à l'ouest. Chaque gouvernement reçoit l'aide de groupes armés et de pays étrangers.

L'armée de Hifter, qui contrôle l'est et le sud de la Libye, a refusé tout accord pour accueillir des migrants des États-Unis.

Il a dit qu'il n'y aurait pas d'accueil pour les migrants dans les zones contrôlées par l'armée libyenne, peu importe les raisons.

De nombreux rapports montrent que des migrants sont maltraités en détention en Libye. Les Nations Unies pensent qu'il y a eu des crimes graves, comme des meurtres, des tortures, et des viols.

Des migrants ont raconté avoir été frappés et torturés plusieurs fois. Des rançons ont été demandées à leurs familles.

May 9th, 2025

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