May 14th, 2025
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À LONDRES (AP) — Lundi, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, s'est engagé à endiguer l'immigration et à durcir les conditions d'établissement au Royaume-Uni, s'attaquant de front à une question épineuse qui a fait vaciller les gouvernements successifs et favorisé l'essor d'un nouveau parti anti-immigration potentiellement déstabilisateur pour l'échiquier politique national.
Starmer, dont le Parti travailliste centriste a triomphé avec une majorité écrasante en juillet dernier, se trouve confronté à la vindicte d'un électorat de plus en plus excédé par des flux migratoires conséquents, que d'aucuns estiment avoir mis à l'épreuve les infrastructures sociétales et exacerbé les dissensions interethniques dans certains secteurs du pays.
Moins de quinze jours après que Reform UK, la formation d'extrême droite emmenée par Nigel Farage, eut enregistré des gains substantiels lors des élections locales, Starmer a affirmé son intention de clore « l'expérimentation malheureuse de la Grande-Bretagne en matière de frontières ouvertes ». Le Parti travailliste et les conservateurs de centre-droit, longtemps hégémoniques sur la scène politique britannique, ont conjointement constaté un effritement de leur base électorale lors des scrutins municipaux et mairaux.
« La régulation de chaque volet de notre système d'immigration — qu'il s'agisse de l'emploi, du regroupement familial ou de l'éducation — fera l'objet d'un durcissement substantiel, nous permettant ainsi d'exercer une maîtrise accrue », a affirmé Starmer au cours d'une allocution prononcée depuis Downing Street. « Notre ambition est d'ériger un système d'immigration rigoureusement contrôlé, judicieusement sélectif et intrinsèquement équitable ».
L'immigration, en Grande-Bretagne, s'est avérée, au fil des décennies, une question potentiellement déflagratoire — singulièrement à compter de 2004, lorsque l'Union européenne a procédé à son élargissement vers l'Est. Tandis que la majorité des États membres de l'Union ont circonscrit, durant plusieurs années, les afflux migratoires issus des nouveaux adhérents, le Royaume-Uni, pour sa part, a résolument ouvert son marché de l'emploi sans atermoiement.
En 2010, David Cameron, alors Premier ministre, s'était astreint à un engagement solennel : juguler l'immigration nette annuelle en deçà du seuil de 100 000, une visée ambitieuse qui, nonobstant les efforts subséquents de quatre cabinets conservateurs, demeura obstinément hors de portée. En 2016, l'exaspération palpable générée par l'impuissance du gouvernement à endiguer les flux migratoires en provenance de l'Union européenne fut un catalyseur déterminant dans le plébiscite britannique en faveur d'une dissociation avec le bloc communautaire.
Pourtant, le Brexit n'a nullement endigué l'afflux d'individus accédant au territoire sous couvert de visas professionnels, éducatifs ou de regroupement familial. D'après les données officielles, la migration nette – soit le différentiel entre les arrivées et les départs du Royaume-Uni – a atteint un zénith de plus de 900 000 pour l'exercice s'achevant en juin 2023, frôlant ainsi le quadruple du niveau pré-Brexit. Cette recrudescence fut en partie imputable à l'exode de centaines de milliers d'individus fuyant les conflits en Ukraine et la répression orchestrée par la Chine à Hong Kong. La migration nette a subséquemment décru pour se fixer à 728 000 pour l'année se terminant en juin 2024.
Au cours des dernières années, les appréhensions quant à la maîtrise défaillante par le gouvernement des limites frontalières du Royaume-Uni ont été exacerbées par le spectacle saisissant de milliers de migrants affluant en Grande-Bretagne à bord de canots pneumatiques de fortune et vulnérables, mis en œuvre par des réseaux de passeurs, avec près de 37 000 individus ayant effectué la traversée de la Manche dans ces conditions l'année dernière.
Starmer a fait le serment de juguler cette afflux en s'attaquant sans merci aux réseaux criminels de passeurs qui ourdissent ces périples.
Il s'est en outre engagé à diminuer drastiquement l'immigration licite — sans avancée chiffrée — en contingentant l'attribution de visas aux travailleurs peu qualifiés, en rehaussant les critères de rémunération pour les visas professionnels, et en durcissant les exigences de maîtrise de l'anglais pour les allochtones.
Starmer a habilement récupéré la sémantique de la mouvance pro-Brexit qu'il avait naguère combattue, proclamant que son exécutif entendait "recouvrer la maîtrise" des confins britanniques.
Il a asséné que les précédentes administrations tory avaient présidé à « une expérience de pays unifié aux frontières ouvertes, orchestrée dans une nation qui avait plébiscité le contrôle. Eh bien, cette ère est révolue. »
Les desiderata exécutoires émis lundi entendent restreindre substantiellement le quantum de visas destinés aux emplois subalternes et proscrire le recrutement exogène pour les résidences de soins — une activité primordiale mais usuellement pécuniairement dérisoire. L'exécutif a affirmé qu'il optimaliserait les termes d'engagement afin d'attirer des travailleurs autochtones vers ces postes, sans pour autant en expliciter les modalités.
Martin Green, qui préside aux destinées de l'organisme professionnel Care England, a affirmé sans ambages que le recrutement international s'avérait être une planche de salut providentielle pour le secteur.
« L'abolition précipitée de cette disposition, exempte d'avis préalable, d'appui financier ou de mécanisme de remplacement, ne relève pas simplement de la myopie politique, elle confine à la cruauté, » a-t-il ajouté.
Plaçant que des segments de l'économie britannique avaient acquis une "quasi-dépendance" à l'égard d'une main-d'œuvre immigrée à bas coût, Starmer a exposé l'intention gouvernementale d'augmenter considérablement les investissements dans les dispositifs d'apprentissage et la formation professionnelle destinés aux ressortissants britanniques.
En vertu des nouvelles dispositions, la majeure partie des allogènes seront contraints d'établir leur résidence permanente au sein du Royaume-Uni pour une décennie, par dérogation aux cinq années usuellement requises, afin de postuler à la naturalisation, avec des dérogations chronologiques octroyées aux individus dont les contributions et l'assimilation sont avérées.
Starmer a affirmé que « l'immigration est inextricablement liée au récit national britannique », mais que sans un cadre réglementaire strict, « nous courons le risque de devenir une île d'altérité plutôt qu'une nation progressant de concert ».
Le langage de Starmer, notamment son assertion qu'une immigration élevée avait infligé des "dommages incalculables" à la société britannique, a suscité la consternation parmi les groupes de réfugiés et certains parlementaires travaillistes, la députée travailliste Sarah Owen déplorant sur Bluesky que "courtiser la droite risque d'entraîner notre pays sur un chemin fort sombre".
Chris Philp, le porte-parole conservateur en matière d'immigration, a vertement critiqué les propositions travaillistes, les jugeant manifestement insuffisantes pour répondre aux enjeux.
« L'opinion publique souhaite légitimement voir s'achever l'ère de l'immigration pléthorique », a-t-il affirmé, plaidant pour « l'instauration d'un quota annuel impératif en matière d'immigration, dont la détermination incomberait à l'instance parlementaire ».
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