May 14th, 2025
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À Séoul (Corée du Sud), le parti conservateur, en proie à une profonde crise, a un temps invalidé puis, quelques heures après, réhabilité la candidature présidentielle de Kim Moon Soo, au milieu de turbulences intestines exacerbées par l'approche du scrutin du 3 juin.
Le volte-face rocambolesque de samedi, consécutif à une vaine tentative de substituer Kim à l'ancien Premier ministre Han Duck-soo, a révélé au grand jour la déréliction du Parti du Pouvoir Populaire, à la suite de la déposition de l'ancien président Yoon Suk Yeol pour avoir instauré la loi martiale en décembre, ce qui a fort probablement irrémédiablement compromis les perspectives des conservateurs de reconquérir une nouvelle investiture gouvernementale.
Kim, figure éminente de la faction conservatrice et ancien détenteur du portefeuille du Travail au sein de l'administration Yoon, avait émergé comme le champion désigné du PPP pour la course présidentielle le 3 mai, sa candidature ayant été entérinée par un plébiscite lors des primaires, où il a glané 56,3 % des suffrages, déjouant ainsi la concurrence d'un adversaire aux penchants réformistes qui s'était distingué par ses critiques virulentes de la politique martiale prônée par Yoon. Cependant, l'exécutif du PPP, sous l'emprise de la coterie pro-Yoon, s'était efforcé sans relâche, au cours de la semaine écoulée, d'exercer une pression inouïe sur Kim afin qu'il abdique sa candidature et rallie la cause de Han, qu'ils estimaient plus apte à contrecarrer l'ascension de Lee Jae-myung, le favori incontesté de l'échiquier politique libéral issu du Parti démocrate.
Suite à l'échec des conciliabules entre Han et Kim, le comité ad hoc du PPP a, en une démarche sans précédent, décidé aux premières heures de samedi l'abrogation de ses primaires, révoquant la candidature de Kim et entérinant celle de Han, cumulant ainsi son adhésion au parti et sa nouvelle posture de candidat à la présidence. Néanmoins, cette substitution restait subordonnée à une ratification par scrutin interne au parti, mené via un sondage téléphonique automatisé, lequel a, in fine, invalidé ce changement dans la soirée de samedi.
Bien que les données chiffrées demeurent confidentielles, le scrutin portant sur la substitution du candidat a été infirmé à une majorité ténue, a fait savoir Shin Dong-wook, porte-parole et député du parti. Kim, qui avait stigmatisé la tentative de son parti de le démettre comme un « putsch politique éclair », a été sur-le-champ rétabli dans sa qualité de candidat et envisage de s'enregistrer formellement auprès des instances électorales dimanche, d'après une communication émanant du parti.
« Désormais, chaque entité réintégrera son ordonnancement intrinsèque », a affirmé Kim dans un communiqué.
Kim, septuagénaire, figure de proue du syndicalisme dans les années 1970 et 1980, a opéré une volte-face idéologique dans les années 1990 en ralliant les rangs d'une formation conservatrice, arguant de l'abandon de ses velléités révolutionnaires face au spectacle de l'implosion des régimes communistes. Il a par la suite occupé le poste de gouverneur de la province sud-coréenne de Gyeonggi durant huit années et a siégé à l'Assemblée nationale pour trois mandats consécutifs.
Han a assuré la présidence par intérim consécutivement à l'impeachment de Yoon par le corps législatif en décembre et à sa destitution formelle par la Cour constitutionnelle en avril. Il a abdiqué sa fonction le 2 mai afin d'embrasser une candidature à la magistrature suprême, arguant que sa longue et distinguée carrière au sein de la fonction publique le qualifie éminemment pour diriger le pays face à une acuité croissante des incertitudes géopolitiques et à des défis commerciaux exacerbés par l'unilatéralisme du président américain Donald Trump.
Han, qui avait précédemment plaidé en faveur de l'unité du parti suite à sa désignation comme candidat, a affirmé par voie de communiqué qu'il "s'incline respectueusement" devant le verdict des instances militantes.
Dans les sondages d'opinion les plus récents, Han et Kim accusent un décalage marqué vis-à-vis de Lee. Ce dernier, fer de lance de la campagne démocrate visant à destituer Yoon, a vertement tancé les tentatives du PPP de remanier sa liste électorale, commentant jeudi devant la presse : « J’avais ouï dire des mariages forcés, mais jamais d’une unité contrainte. »
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